Cycle de rencontres organisée par Pascal Fort, au Centre de recherche documentaire Ipraus/AUSser, autour de publications portées par les membre de l’unité de recherche.

 

9 juin 2022 : “La parcelle dans tous ses états” (PUR, 2022) les autrices Florence Bourillon (historienne) et Corinne Jaquand (architecte-urbaniste) et le discutant David Albrecht (économiste). Introduction de André Lortie, directeur de l’Ipraus/AUSser.

Résumé de l’ouvrage :
La parcelle en ville est un objet historique qui s’inscrit dans le temps long sous diverses appellations. À la fois projection au sol d’un rapport de propriété légal ou coutumier et « petite partie d’un tout » à des fins d’exploitation et d’investissement, elle est propice aux approches pluridisciplinaires. Son étude renvoie en effet à la question cruciale du changement urbain, mais aussi aux idéologies politiques et modernistes à l’encontre du droit de propriété qui ont pu entraîner sa remise en cause au xxe siècle, comme en URSS et dans les États socialistes ou dans les ensembles d’habitat collectif de l’entre-deux-guerres et des Trente Glorieuses. À rebours, elle constitue un enjeu prégnant dans les projets urbains contemporains, sans que d’ailleurs les discours développés à son sujet ne fassent toujours l’objet de questionnements approfondis. Cet ouvrage se propose de reconstituer l’histoire longue de la parcelle car elle est susceptible de rendre compte, à bien des égards, des transformations contemporaines.

9 décembre 2021: “Le prolétariat ne se promène pas nu. Moscou en projets” (éditions Parenthèses, octobre 2021) avec l’auteure Élisabeth Essaïan (architecte) et les discutants Corinne Jaquand (architecte) et Frédéric Pousin (architecte). Introduction de André Lortie, directeur de l’Ipraus/AUSser. > A regarder sur youtube

Résumé  :
Le présent ouvrage a pour objet central l’étude du Plan général de reconstruction de Moscou de 1935, propose de nuancer l’histoire urbaine soviétique urbaine écrite à travers l’unique prisme de la verticalité du pouvoir. Il met en évidence les nombreuses permanences, matérielles, idéelles et humaines, ainsi que les approches pragmatiques du projet de part des décideurs, en premier lieu Staline et Kaganovitch. Servie par une riche iconographie, cette analyse, au-delà du cas moscovite, met en lumière comment les architectes et les urbanistes se positionnent, créent et innovent, dans et malgré un contexte de contrôle absolu. (extrait de la 4e de couverture).

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